Le cabinet a organisé le 26 avril 2017 un petit-déjeuner débat sur les nouvelles obligations en matière de Publicité digitale animé par Céline Avignon.
Le marché de la publicité digitale se caractérise essentiellement par une forte croissance, l’offre de nouveaux supports dits « digitaux » et un traitement de la donnée.
Les acteurs de ce marché n’ont plus rien à voir avec les intermédiaires de l’achat d’espaces classiques. Aujourd’hui, ils sont DMP (Data Management Platform), Tradind desk, SSP (Sell Side Platform), DSP (Demand Side Platform).
Pour parler le langage de ce marché, il faut employer des termes comme retargeting (reciblage publicitaire), look-alike (qui se ressemble), real time bidding (RTB, achats en temps réel de bannières publicitaires), marketing programmatique (campagne marketing utilisant des algorithmes), performance, ou encore multi-device (multi-appareil).
L’article 20 de la loi Sapin du 29 janvier 1993 a été modifié pour intégrer la publicité digitale non prévue, et pour cause, initialement.
Les prestations de publicité digitale couvrent un éventail très large qui vise la diffusion de messages sur tous supports connectés à internet tels qu’ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles, téléviseurs et panneaux numériques.
Les professionnels et en particulier les annonceurs attendaient avec impatience le décret d’application qui devait préciser les obligations de compte rendu, dans ce monde nouveau, en prise à des doutes et où la confiance commençait à s’étioler faute de transparence.
C’est maintenant chose faite. Le décret qui vient de paraître au Journal officiel du 11 février précise les obligations de compte rendu imposées aux vendeurs d’espace publicitaire digital, à compter du 1er janvier 2018, pour lutter en particulier contre les contenus illicites et la fraude aux clics.
- Qui sont les acteurs et outils du monde de la publicité digitale ?
- Que prévoient exactement la loi et le décret ?
- Qui est concerné par l’obligation de compte rendu ?
- Quels sont les vendeurs d’espaces publicitaires concernés par ces nouvelles obligations ?
- Quelles sont les informations à communiquer aux annonceurs ?
- Quels sont les outils permettant de s’assurer de l’exécution effective et qualitative de la prestation ?
Telles sont quelques-unes des questions qui ont été abordées lors du petit-déjeuner débat qui a eut lieu dans nos locaux, 58 boulevard Gouvion-Saint-Cyr, 75017 Paris.
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