L’hologramme effectue un retour en force qui ne manque pas d’interpeller à l’heure de la gouvernance des algorithmes.
La représentation holographique est au cœur de l’interview accordée par Alain Bensoussan et Marie Soulez à la Revue pratique de la prospective et de l’innovation (Lexis Nexis).
Qu’on en juge : « Rogue One : A Star Wars Story, » la comédie musicale « Hit Parade », la campagne du candidat Jean-Luc Mélenchon…
Qu’il ressurgisse sous les feux de la rampe ou au cœur de l’actualité politique, l’hologramme, technique quelque peu « vintage », ne manquera pas de se retrouver tôt ou tard au cœur de l’actualité juridique. Car si l’illusion est pour l’heure certaine, il n’en demeure pas moins que la réalité – qu’elle devienne virtuelle ou augmentée – devra, comme pour les avatars, tenir compte de cette incursion de la virtualité dans le monde physique.
En tout état de cause, des problématiques, au regard principalement du droit d’auteur (droits patrimoniaux ou droit moral), mais également du droit à la vie privée et à l’image, voire demain d’un droit à l’hologramme ou d’un droit à l’ubiquité, ne manqueront pas de surgir.
Car au-delà de sa portée marketing, l’hologramme interpelle quant à son statut légal en devenir.
Autant d’enjeux décryptés par Alain Bensoussan et Marie Soulez, dans l’entretien que nous a aimablement autorisé à reproduire LexisNexis.
Interview d’Alain Bensoussan et de Marie Soulez pour Lexis Nexis, « 2017 : l’hologramme sur tous les fronts ? », mars 2017
Eric Bonnet
Directeur du Département Communication juridique