Frédéric Forster évoque pour E.D.I. Magazine les réflexions qui sont menées sur les objets connectés interopérables. Les objets connectés constituent le maillon faible de nombreux systèmes informatiques, qu’ils soient personnels ou professionnels, privés ou publics.
La connectivité des objets est dominée par des technologies propriétaires, développées souvent hors normalisation technique ou juridique. Cela pose des problématiques non triviales, notamment de sécurisation.
Mais un peu plus de la moitié seulement de la valeur dégagée par les objets connectés serait exploitable en raison principalement de :
- leur trop faible interopérabilité mutuelle et de
- l’écosystème d’utilisation.
C’est pourquoi des réflexions sont menées afin de mettre en place des outils normatifs qui placent cette interopérabilité au-dessus de celle des objets eux-mêmes. Cela, grâce à des API (application programming interfaces) positionnées :
- sur une plateforme transversale
- à laquelle les objets se connecteraient indépendamment de la technologie que chacun d’eux utilise.
Ainsi, plutôt que de normer les interfaces pour la communauté des objets, l’idée est donc de :
- ne pas en gommer les spécificités technologiques mais
- les contraindre à se connecter à une plateforme qui supprime ces hétérogénéités.
Cela permet de réintroduire une couche protocolaire minimale et commune, notamment au plan sécuritaire.
Lire la suite : F. Forster, « Qui a parlé d’ objets connectés interopérables », EDI n°72 octobre 2017.