L’écosystème des systèmes autonomes se développe et s’impose aujourd’hui dans de nombreux domaines. Ils se déploient sur les routes, dans les champs, dans les airs et sur ou sous la mer. Même si les systèmes actuels ont une autonomie qui reste limitée par leurs capacités fonctionnelles et l’état de l’art, ils accèdent déjà à des représentations artificielles de l’environnement dans lequel ils évoluent et des choses qu’ils perçoivent.
Grâce à ses représentations artificielles, utilisant des algorithmes sophistiqués d’intelligence artificielle, ces systèmes communicants bénéficieront d’une autonomie comportementale toujours plus importante leur permettant de gérer dans la continuité leur environnement à l’image de l’autonomie des organismes vivants. La capacité croissante des systèmes autonomes à élaborer une forme de pensée artificielle amènent des réflexions éthiques sur la vie sociale et la perspective du mouvement transhumaniste.
Le Droit des systèmes autonomes répondra notamment à des questions concrètes
- Qu’est-ce qu’un système autonome ?
- Quelles sont les briques technologiques communes et propres à chaque vecteur ?
- Quels sont les défis technologiques propres à chaque vecteur ?
- Quels sont les cas d’usages ?
- Le droit positif est-il adapté pour appréhender les systèmes autonomes ?
- Quelles sont les conditions de mise sur le marché d’un système autonome ?
- Quelle est la réglementation applicable aux systèmes autonomes terrestres, aériens, maritimes ?
- Quels sont les usages des robots militaires à l’épreuve du droit international et dans le cadre et hors des conflits armés ?
« Droit des systèmes autonomes » d’Alain Bensoussan et Didier Gazagne paru chez Bruylant, Editions Larcier, collection Minilex, juillet 2019, 366 p. Préface de Stéphane Morelli : Ancien Président de la Fédération Professionnelle du Drone Civil, directeur Général d’Azur Drones.