Peut-on utiliser ChatGPT en entreprise ? C’est le thème abordé par Alain Bensoussan dans sa dernière chronique pour l’émission « Au nom de la loi » diffusée par la web TV ANews Sécurité.
Doit-on utiliser ChatGPT en entreprise ?
Beaucoup auraient tendance à répondre par la négative. Pour quelle raison ? Quels sont les enjeux et risques posés par l’utilisation de ChatGPT en entreprise ?
- Faut-il avoir peur de ChatGPT ?
- Y a-t-il des défis de sécurité avec cette IA générative ?
- Ne doit-on pas accepter l’évolution des outils pour apprendre et travailler ?
- Ne faut-il pas plutôt veiller aux conditions d’utilisation ?
Selon Alain Bensoussan, il faut que ChatGPT soit ouvert largement dans les entreprises, dans les écoles.
« Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une nouvelle façon de travailler, d’une autre façon de penser.
Prenons un exemple : Vous voulez connaître les points clés d’une réglementation aujourd’hui dans un domaine. Vous allez poser une question à ChatGPT : « Peux tu me résumer telle ou telle réglementation » et il va vous donner une première clé de lecture totalement opérationnelle.
Et d’ajouter: « ChatGPT ne connait ni les questions, ni les réponses, c’est un graphe d’organisation des mots. Il construit sa réponse mot à mot sans savoir la question. Mais il y a une cohérence entre ces mots dans un contexte donné« .
L’importance du prompt dans l’utilisation de ChatGPT
Selon l’avocat, l’intelligence dans l’utilisation de ChatGPT, ce n’est pas tant de comprendre la réponse, mais de la contrôler et de pouvoir l’utiliser, c’est-à-dire de définir un prompts: « Le prompt, c’est le contexte dans lequel va se situer votre question, de telle manière à ce qu’il puisse retrouver dans son graphe de mots, dans son graphe de connaissance, une solution opérationnelle« .
Toutefois, comme toute technologie merveilleuse, il faut la maîtriser et prendre des précautions.
« La principale précaution, c’est de ne pas mettre de données nominatives, et a fortiori d’informations confidentielles. Et de de rester simplement sur la compréhension des textes, la compréhension de la réglementation pour un juriste, la compréhension d’un texte technique. C’est aussi de lui poser des questions en termes de résumé, de critères d’analyse ou pour faire une première partie de code, établir un PowerPoint, mettre en place une stratégie…
En résumé, selon Alain Bensoussan, les IA génératives sont des outils merveilleux au service de tous, quelle que soit sa compétence en informatique, à condition de les utiliser avec précaution, sans prendre de risque.
Directeur de la publication : Michaël Lejard
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Éditeur : Agora Médias, une activité d’Agora Managers Groupe
Eric Bonnet
Avocat
Directeur de la communicatIon juridique