IA génératives, conscience et droit, c’est le thème abordé par Alain Bensoussan dans le dernier numéro de Planète Robots.
Conscience et droit appliquée à l’intelligence artificielle
La conscience est un concept complexe qui fait référence à la capacité de perception, d’expérience subjective et d’autoréflexion. C’est la sensation intime que nous avons de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. La conscience nous permet de percevoir, de penser, de ressentir des émotions. Elle nous permet également de prendre des décisions et d’être conscients de notre existence et de notre environnement.
La notion de conscience divise la communauté scientifique quant à savoir si les machines pourront un jour en être dotées.
Plusieurs chercheurs d’universités des Etats-Unis, d’Angleterre, d’Israël, du Canada, de France et d’Australie ont exploré cette question. Ils ont publié leurs résultats dans une étude parue en août 2023.
Cette étude explore en profondeur les subtilités de la conscience dans l’IA à travers 6 théories neuroscientifiques de la conscience. Les chercheurs considèrent ces théories comme des « indicateurs convaincants » de l’existence d’entités conscientes. Ils ont alors élaboré une liste d’indicateurs de conscience applicables à des systèmes d’IA particuliers pour évaluer la probabilité qu’ils soient conscients.
Conscience des IA : quelles conséquences juridiques ?
Une chose est certaine : la reconnaissance d’une véritable conscience artificielle des IA génératives les plus puissantes soulèverait des questions juridiques complexes.
La première serait de savoir si une entité dotée de conscience artificielle doit être considérée comme un sujet de droit, avec les conséquences qui en découleraient en termes de droits mais également de responsabilités similaires à ceux des êtres humains dont seraient dotées les IA.
Cette reconnaissance pourrait inclure des droits tels que le droit à la protection de son intégrité, le droit à l’autodétermination ou encore le droit à la dignité numérique. (…)
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