Dans le cadre du renforcement de la sécurité aéroportuaire et de la lutte anti-terroriste, l’utilisation, à titre expérimental, des scanners corporels permettant de détecter les objets dangereux portés par les voyageurs doit se développer. Outre les risques sur la santé que pourraient représenter ces pratiques, se pose la question de l’atteinte à l’intimité des personnes et de la protection des données. En effet, certains scanners permettent d’obtenir l’image de corps nus des individus, et notamment de leurs parties génitales, ainsi que d’éventuelle infirmité, leur maternité ou toute autre information relative à leur santé. Il convient donc de définir les conditions juridiques et techniques permettant de garantir que l’utilisation des scanners corporels est entourée de garanties suffisantes en matière de respect de la vie privée.
La Cnil et le G29 ont donc émis un certain nombre de recommandations, afin de réduire ces éventuelles atteintes :
Pour l’heure, la mise en œuvre, à titre expérimental, des scanners corporels ne devrait pas être écartée. La Direction générale de l’aviation doit lancer un programme d’évaluation des scanners corporels.
Cnil, rubrique Actualité, article du 8-2-2010
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