Une société du Moyen Orient a annoncé la sortie d’un Smartphone médical muni de capteurs intégrés à des fins de suivi médical (1).
Il permet de mesurer plusieurs indicateurs : le rythme cardiaque, la masse graisseuse, la tension, le taux d’oxygène, le taux de glycémie (au moyen d’une bandelette sur laquelle est déposée une goutte de sang) ou encore la température (grâce à un capteur infrarouge).
Les informations collectées sont stockées sur un espace personnel situé sur les serveurs du fabricant. Le patient peut ainsi librement accéder à ses données et les rendre accessibles, s’il y consent, à un membre de sa famille, un professionnel de santé ou à son assurance santé.
D’ici quelques mois, de tels téléphones devraient conquérir les marchés européens et américains, après obtention du marquage CE, préalable indispensable à la mise sur le marché européen de tout dispositif médical, et de l’autorisation, aux Etats-Unis, de la Food and Drug Administration (FDA).
Outre le marquage CE, en France, de tels dispositifs devront être évalués par la Haute autorité de la santé, notamment en vue de leur inscription sur la liste des produits et prestations permettant une prise en charge par l’assurance maladie.
Enfin, leurs fabricants devront bénéficier de l’agrément d’hébergeur de données de santé s’ils entendent stocker les données collectées en France par ces dispositifs.
Le lancement de ces dispositifs ouvre de belles perspectives en matière de suivi médical des maladies chroniques.
(1) « À quoi ressemble le premier «smartphone médical» », Le Figaro, publié le 13-7-2012