Evolution du commerce électronique (internet et mobile), la FEVAD, fédération des entreprises françaises de ventes à distance vient de publier son bilan 2012 (1).
L’étude de la FEVAD est réalisée à partir d’un panel de plate-formes de paiement réunissant environ 100.000 sites et du Panel iCE 40 composé de 40 sites parmi les principaux acteurs du commerce électronique en France.
La cohérence des résultats et la permanence des méthodes sont contrôlées par KPMG.
Les ventes en ligne ont progressé en 2012 de 19,4% en valeur par rapport à 2011. Elles totalisent 45 milliards d’euros.
Le rythme de croissance ralentit légèrement par rapport à celui des années précédentes (+21,6% en 2011 et 24,0% en 2010, 25% en 2009), ce qui montre que le marché se rapproche peu à peu de la maturité, en conservant encore de bonnes perspectives.
Cette croissance reste remarquable dans le contexte économique actuel. Alors que la consommation des ménages a plutôt diminué en 2012 (de 1% à 2%), une croissance de 19% signifie que le commerce en ligne continue à cannibaliser les autres canaux de distribution (magasins et autres vecteurs de vente à distance). Le commerce sur internet représente à présent environ 10% de l’ensemble du commerce de détail.
La FEVAD a recensé 117.500 sites de commerce électronique en 2012, chiffre en augmentation de 17% par rapport à 2011. La croissance du secteur reste donc en partie due à une croissance de l’offre des nouveaux entrants. Toutefois, les principaux sites de commerce électronique étudiés par la FEVAD (panel de 40 leaders du secteur), qui représentent environ 30% du total des vente, enregistrent une croissance encore très honorable de 7%.
Le nombre d’acheteurs en ligne aurait quant à lui augmenté de seulement 5% environ au cours de l’année.
Parmi les plus fortes progressions, la FEVAD souligne le développement des ventes des places de marchés (sites qui profitent de leur audience pour proposer les produits d’autres sites) et la forte hausse du commerce « mobile » (téléphone mobile et tablette), qui serait de 160% en 2012, mais qui ne représenterait encore qu’un milliard d’euros environ (soit environ 2% des ventes en ligne).
Enfin le montant moyen des achats en lignes diminue très légèrement à 85 €, alors que les acheteurs ont dépensé en moyenne 1.400 euros en ligne en 2012.