Céline Avignon revient, pour Sociétariat Magazine de décembre 2013, sur les types de fraude bancaire existants et les moyens de s’en prémunir. La fraude à la carte bancaire est courante, mais l’usurpation d’identité gagne du terrain. Le schéma classique débute avec un vol de papiers d’identité. Avec ce sésame, les voleurs tentent de se faire ouvrir un compte courant auprès d’un établissement bancaire au nom de la victime, puis obtiennent un chéquier et émettent des chèques. Très rapidement, cette fraude bancaire se termine par une inscription de la victime au Fichier Central des Chèques (FCC) voire au Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP) auprès de la Banque de France.
Quelques règles simples permettent de limiter les risques. Il est recommandé de détruire les papiers bancaires mais également tout papier portant des informations d’identité avant de les mettre à la poubelle.
Sur internet, utilisez des mots de passe suffisamment complexes et changez-les régulièrement. Favorisez les sites affichant dans l’adresse un petit cadenas ou les adresses commençant par https, signe d’une connexion sécurisée. évidemment, ne communiquez jamais à des tiers votre code de carte bancaire.
En cas de fichage à la suite d’une usurpation d’identité, demandez à la Banque de France l’inscription d’une mention temporaire dans l’attente de la désinscription.
En cas de fraude à la carte bancaire, faites opposition et si vous constatez des opérations frauduleuses, signalez-les, sans tarder, à votre établissement, en vue d’obtenir leur remboursement. Vous disposez d’un délai de treize mois suivant la date de débit sous peine de forclusion.