Avocat numérique – Le magazine Le Point consacre dans son édition du 30 octobre 2014, un dossier spécial intitulé « Avocats : le grand chambardement », dans lequel Alain Bensoussan est sacré « numérique ».
« Maître Bensoussan aime les robots, ces machines intelligentes douées d’une coopération avec l’homme ».
Un scénario de science-fiction qui deviendra bientôt réalité, augure Alain Bensoussan : « Bonjour ! Mon nom est Dymoi ! La voix énergique du robot humanoïde qui a remplacé l’hôtesse d’accueil du cabinet a des accents presque familiers. La machine intelligente réalise, dans les règles de l’art et en un temps record, les tâches des anciens juristes dévolus à l’analyse documentaire. Elle trie les informations disponibles sur internet, repère la jurisprudence la plus favorable et pointe les passages clés de l’argumentaire des juges. Mieux, son algorithme prédictif calcule les chances de succès et identifie le juge idéal. Du pain bénit pour l’avocat qui défendra l’affaire en justice ! Ce morceau de fiction pourrai, plus vite qu’on ne le pense, être dépassé par la réalité ».
Pour l’avocat, « l’ordinateur d’IBM Watson est capable de faire des diagnostics médicaux et rien n’empêche de penser que demain il fera des diagnostics juridiques pour nos clients« , ajoutant que « les robots sont capables de prendre des décisions et, dotés d’une intelligence artificielle autonome, ils devraient se voir conférer une personnalité juridique avec des droits et des obligations ».
« Dans son département ad hoc, cet avant-gardiste des technologies avancées fabrique un droit prédictif de la responsabilité des robots, anticipant les risques auxquels s’exposeront, demain, les fabricants de ces créatures aux gestes de plus en plus imprévisibles« .
Spécial avocats, Le Point n° 2198 du 30 octobre 2014 (Extrait)