La diffusion de bad buzz, informations négatives diffusées sur le net, est susceptible d’affecter durablement l’image d’une entreprise, d’une marque ou d’une collectivité territoriale sur le net, encore dénommée « e-réputation ».
Les PME sont tout autant susceptibles d’en être les victimes que les grands groupes. Marie Soulez précise, pour Décideurs en région, les éléments de stratégie à adopter pour contrôler le contenu informationnel diffusé sur la toile et maîtriser sa e-réputation.
Il revient à l’entreprise ou la collectivité concernée de suivre attentivement les contenus la concernant publiés en ligne, grâce à l’instauration d’outils internes de veille. En parallèle, il est conseillé à l’entreprise ou la collectivité de diffuser un contenu positif sur son site internet, voire même sur des blogs ou des réseaux sociaux.
Une action en justice peut aussi être envisagée. Il convient alors d’agir avec diligence, les contenus publiés sur Internet dépendant de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui fixe à trois mois le délai maximal pour mener une action en diffamation ou injure publique.
Un procès-verbal devra notamment être dressé par un huissier afin de constituer une preuve susceptible d’être produite en justice. Les contenus litigieux seront également à porter à la connaissance de l’hébergeur afin qu’il procède à leur suppression. L’entreprise ou la collectivité pourra également faire valoir son droit de réponse auprès de l’éditeur du site concerné, sauf à ce que des zones de commentaires soient prévues à la suite de l’article incriminé.
Nombre de sociétés publient en interne un guide de bonnes pratiques visant à sensibiliser leurs collaborateurs aux risques inhérents à l’usage des nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux.
Marie Soulez pour Décideurs en région, « De l’art de contrôler sa e-réputation », 27 mars 2015