2008

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Archive actualité 29 10 2007

Actualité Vers une réduction du coût des brevets européens… La ratification du Protocole de Londres a été autorisée par la loi du 17 octobre 2007. Désormais, les frais financiers engendrés par le dépôt et la délivrance des brevets européens devraient être considérablement allégés (plus de 30%), se rapprochant ainsi du coût de protection des inventions aux Etats-Unis et au Japon. Le Protocole de Londres, signé par la France le 30 juin 2001, portant révision de la Convention de Munich du 29 novembre 2000 sur la délivrance des brevets européens, vise en effet à réduire les frais de traduction par la renonciation des Etats à leur droit d’exiger une traduction intégrale des brevets dans leur langue officielle. La demande de brevet européen pourra désormais être déposée dans l’une des langues des Etats membres, sous réserve que soit produite ultérieurement une traduction dans l’une des langues officielles de l’Office Européen des Brevets (OEB). Le français demeurant l’une des trois langues officielles, les brevets déposés en français pourront être validés sans traduction. L’Allemagne et le Royaume-Uni, ainsi que plusieurs autres Etats membres de l’OEB, ont déjà ratifié cet accord, qui ne pouvait entrer en vigueur qu’après ratification par la France. Suite à un long débat passionné, le projet de loi autorisant l’approbation du Protocole a été mis au vote et adopté le 26 septembre 2007 par l’Assemblée nationale. Le Sénat l’a ensuite approuvé lors de la séance publique du 9 octobre 2007. L’accord de Londres devrait pouvoir entrer en vigueur dès 2008. La signature de l’Acte de révision permet l’adaptation de la Convention de Munich à l’émergence des nouvelles technologies et à l’évolution du cadre international des brevets induit par la signature d’accords internationaux. L’arrivée de nouveaux Etats membres (désormais 31) de l’Office européen des brevets et l’évolution des attentes des utilisateurs commandaient également une réforme de la Convention. La ratification de cet accord devrait également permettre de relancer la question du brevet communautaire, en discussion depuis plus de trente ans au sein de l’Union européenne et non aboutie à ce jour. Il en est différemment pour la marque communautaire, entrée en vigueur en 1996. Loi n°2007-1475 du 17 octobre 2007 autorisant la ratification de l’acte portant révision de la convention sur la délivrance de brevets européens Claudine Salomon Avocate, Directrice du département Droit & Politique industrielle claudine-salomon@lexing.law

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Archive actualité 5 novembre 2007

Actualité Promulgation de la loi sur la lutte contre la contrefaçon Le 17 octobre 2007, le Sénat a adopté en deuxième lecture et sans modification le projet de loi de lutte contre la contrefaçon. La loi a été promulguée le 29 octobre 2007 sous le numéro 2007-1544 et publiée au Journal Officiel le lendemain. La directive du 29 avril 2004 relative aux droits de propriété intellectuelle aura donc été transposée en France avec près d’un an et demi de retard. Rappelons à cette occasion que les principales nouveautés de cette loi visent à consolider la lutte contre la contrefaçon en renforçant les procédures accélérées devant les juridictions civiles, en facilitant l’obtention d’informations sur les réseaux de contrefaçon et en améliorant la réparation du préjudice des victimes de la contrefaçon. Dans un souci de cohérence, l’ensemble des actions en matière de propriété littéraire et artistique, de dessins et modèles, de brevets d’invention, de certificats d’utilité, de certificats complémentaires de protection, de topographie de produits semi-conducteurs, d’obtentions végétales et de marques sera porté devant des tribunaux de grande instance spécialement désignés. Rappelons que ces TGI spécialisés n’existent pour l’instant que pour les brevets, certificats d’utilité, certificats complémentaires de protection, topographies de produits semi-conducteurs et obtentions végétales. Il convient donc de surveiller la parution du décret d’application correspondant. Loi n°2007-1544 du 29 octobre 2007 de lutte contre la contrefaçon Laurence Tellier-Loniewski Avocate, Directrice du pôle Propriété intellectuelle laurence-tellier-loniewski@lexing.law

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Archive petit-déjeuner didier gazagne 21 11 2007

Evénement – Petit-déjeuner débat COMMENT DEVENIR « R.E.A.C.H » ? DEBUT DU PRE-ENREGISTREMENT DES SUBSTANCES CHIMIQUES LE 1ER JUIN 2008 : COMMENT SE PREPARER A LA MISE EN ŒUVRE DE REACH ? Le petit-déjeuner débat aura lieu le 21 novembre 2007 de 9h00 à 11h00 (accueil à partir de 8 h 30), dans les locaux de ALAIN BENSOUSSAN 29, rue du Colonel Avia 75015 Paris Il sera animé par Didier Gazagne. La nouvelle réglementation européenne sur les substances chimiques a été adoptée en décembre 2006. Malgré les craintes que suscitent l’application de REACH, REACH est incontestablement une avancée considérable en matière de gestion des produits chimiques dans l’Union européenne. Le système européen unique d’Enregistrement, d’Evaluation et d’Autorisation des Substances Chimiques – REACH (1) qui est entré en vigueur le 1er juin 2007 touche un très grand nombre d’industriels. Il nécessitera l’enregistrement sur une période de 11 ans d’environ 30 000 substances chimiques. En effet, les entreprises qui produisent ou importent plus d’une tonne d’une substance chimique par an devront l’enregistrer dans la base de donnée qui sera gérée par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Dès lors, les conditions d’application de REACH en font une nouvelle condition à la commercialisation d’une substance sur le marché européen puisque sans enregistrement, pas de commercialisation possible. Au delà des fabricants de substances chimiques qui sont les premiers impactés par REACH, l’application de REACH concernent également les importateurs, metteurs sur le marché, utilisateurs en aval de substances telles qu’elles ou contenues dans des préparations ou des articles, représentants exclusifs d’un fabricant de substances chimiques. A l’aube du démarrage de la phase de pré-enregistrement qui débutera le 1er juin 2008 et se terminera le 31 décembre 2008, c’est l’occasion de définir les premières orientations pour la mise en œuvre des dispositions issues du règlement REACH et les enjeux de l’application du règlement, tels que : le périmètre, les échéances et les modalités du pré-enregistrement ; les formes juridiques de coopération à adopter pour parvenir à une mutualisation des coûts des tests tout en limitant les risques liés à la protection du secret de fabrique et du secret industriel ; les conséquences sur le plan juridique résultant de la désignation d’un représentant tiers ou exclusif ; le fonctionnement des forums d’échange d’information sur les substances (FEIS) et l’organisation des partages d’information ; le suivi et la maîtrise du remplacement d’une substance. Connaissez-vous vos obligations envers la réglementation REACH ? Avez-vous commencé à vous préparer à REACH ? (1)L’acronyme de R.E.A.C.H. signifie « Registration Evaluation Autorisation and Restriction of Chimicals Substances » correspond en français à « enregistrement, évaluation, autorisation et restrictions relatifs aux substances chimiques ». Nous vous remercions de bien vouloir confirmer votre présence avant le 14 novembre 2007 par courrier électronique en indiquant vos coordonnées et le nombre de personnes qui assisteront au petit-déjeuner débat à l’adresse suivante : invitation-conference@lexing.law ou par fax au 01 41 33 35 36.

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Presse – Le journal des fluides

Evénement Presse-TV Le Journal des fluides 2007 www.worldex.fr Articles reproduits avec l’aimable autorisation de worldex.fr Cahier juridique n°22-2007 Didier Gazagne Le régime juridique des biocarburants Cahier juridique n°13-2007 Didier Gazagne Le système REACH : une nouvelle réglementation pour l’industrie traitant des liquides chimiques

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Presse – Le journal du vrac

Evénement Presse-TV Le Journal du vrac 2007 www.worldex.fr Articles reproduits avec l’aimable autorisation de worldex.fr Cahier juridique n°57-2007 Didier Gazagne Charte de développement durable et nutrition animale

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Archive Petit-déjeuner 21 novembre 2007

Evénement – Petit-déjeuner débat COMMENT DEVENIR « R.E.A.C.H » ? DEBUT DU PRE-ENREGISTREMENT DES SUBSTANCES CHIMIQUES LE 1ER JUIN 2008 : COMMENT SE PREPARER A LA MISE EN ŒUVRE DE REACH ? Le petit-déjeuner débat a eu lieu le 21 novembre 2007 dans nos locaux. Il a été animé par Didier Gazagne. La nouvelle réglementation européenne sur les substances chimiques a été adoptée en décembre 2006. Malgré les craintes que suscitent l’application de REACH, REACH est incontestablement une avancée considérable en matière de gestion des produits chimiques dans l’Union européenne. Le système européen unique d’Enregistrement, d’Evaluation et d’Autorisation des Substances Chimiques – REACH (1) qui est entré en vigueur le 1er juin 2007 touche un très grand nombre d’industriels. Il nécessitera l’enregistrement sur une période de 11 ans d’environ 30 000 substances chimiques. En effet, les entreprises qui produisent ou importent plus d’une tonne d’une substance chimique par an devront l’enregistrer dans la base de donnée qui sera gérée par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Dès lors, les conditions d’application de REACH en font une nouvelle condition à la commercialisation d’une substance sur le marché européen puisque sans enregistrement, pas de commercialisation possible. Au delà des fabricants de substances chimiques qui sont les premiers impactés par REACH, l’application de REACH concernent également les importateurs, metteurs sur le marché, utilisateurs en aval de substances telles qu’elles ou contenues dans des préparations ou des articles, représentants exclusifs d’un fabricant de substances chimiques. A l’aube du démarrage de la phase de pré-enregistrement qui débutera le 1er juin 2008 et se terminera le 31 décembre 2008, c’est l’occasion de définir les premières orientations pour la mise en œuvre des dispositions issues du règlement REACH et les enjeux de l’application du règlement, tels que : le périmètre, les échéances et les modalités du pré-enregistrement ; les formes juridiques de coopération à adopter pour parvenir à une mutualisation des coûts des tests tout en limitant les risques liés à la protection du secret de fabrique et du secret industriel ; les conséquences sur le plan juridique résultant de la désignation d’un représentant tiers ou exclusif ; le fonctionnement des forums d’échange d’information sur les substances (FEIS) et l’organisation des partages d’information ; le suivi et la maîtrise du remplacement d’une substance. Connaissez-vous vos obligations envers la réglementation REACH ? Avez-vous commencé à vous préparer à REACH ? (1)L’acronyme de R.E.A.C.H. signifie « Registration Evaluation Autorisation and Restriction of Chimicals Substances » correspond en français à « enregistrement, évaluation, autorisation et restrictions relatifs aux substances chimiques ». (Lire le compte rendu)

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Archive actu du 19 11 07 FF

Actualité Antennes relais : un nouveau guide des relations entre opérateurs et communes A l’occasion du renouvellement de leur partenariat, l’Association des maires de France (AMF) et l’Association française des opérateurs mobiles (AFOM) ont réactualisé leur «Guide des bonnes pratiques entre maires et opérateurs» qui datait de 2004 et l’on rebaptisé « Guide des relations entre opérateurs et communes ». Il s’agit d’un « document cadre » à l’usage des maires pour permettre un déploiement concerté des antennes relais. Le guide complet sera publié mi-décembre sur www.amf.asso.fr et www.afom.fr. Un résumé sera envoyé aux 36.000 maires. Cette nouvelle version prend notamment en compte les nouvelles règles en matière d’urbanisme et présente les retours d’expériences ainsi que les nouvelles connaissances scientifiques sur la question. Son but est également de renforcer le partenariat entre opérateurs et communes. www.afom.fr/v4/STATIC/wp-content/uploads/Memento_GROC_v2.pdf Frédéric Forster Avocat, Directeur du département Constructeurs Informatiques et Télécoms frederic-forster@lexing.law

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Interview 2006

Evénement Interview 2006 Alain Bensoussan Supplément du Monde, Les Cahiers de la Compétitivité 27 septembre 2006 Du droit de l’innovation à l’innovation du droit

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Archive actualité 3 décembre 2007

Actualité Mission Olivennes : un accord historique Depuis le 5 septembre 2007, la commission présidée par le président de la FNAC, Denis Olivennes, se penche à la demande du Gouvernement sur l’épineuse question du piratage et du téléchargement illégal des œuvres. Son objectif est de proposer des solutions alternatives à la répression judiciaire de la contrefaçon, ainsi que des mesures de nature à favoriser le développement de l’offre de téléchargement légale. A l’issue d’une consultation des industries culturelles, des opérateurs de télécommunications et des associations de consommateurs, la mission Olivennes a présenté à l’Elysées le 23 novembre 2007 le fruit de ses travaux : un «rapport sur le développement et la protection des œuvres culturelles sur les nouveaux réseaux» et surtout un «accord interprofessionnel pour le développement et la protection des oeuvres et programmes culturels sur les nouveaux réseaux». Après avoir fourni des indicateurs de mesure de l’impact économique du piratage numérique en France et fait l’inventaire des outils juridiques et techniques existants susceptibles d’être mis en œuvre pour lutter contre la contrefaçon, le rapport insiste sur la nécessité de rendre l’offre légale sur internet plus attractive, que ce soit en terme de contenu mais aussi de facilité d’usage et de prix. Il est notamment proposé à cet égard d’accélérer la mise à disposition des œuvres en VOD et d’élargir l’offre d’œuvres non protégées par des DRM, ainsi qu’une diminution du taux de la TVA sur les produits culturels. Corollairement, le rapport préconise des mesures de nature à décourager l’offre illégale : dispositifs de filtrage des contenus et des fichiers pirates par les fournisseurs d’accès, meilleure organisation des ayants droits, mécanismes d’avertissement, sanctions graduées allant jusqu’à la suspension ou la résiliation des contrats d’abonnement à internet. Les auteurs du rapport soulignent encore la nécessité de prendre rapidement les décrets prévus tant dans le cadre de la loi DADVSI ( article L 336-2 relatif aux modalité de diffusion des messages de sensibilisation des internautes) que de la loi du 29 octobre 2007 sur la contrefaçon ( liste des juridiction spécialisées). L’accord interprofessionnel reprend à son compte ces préconisations. Les parties à l’accord prennent des engagements respectifs : les pouvoirs publics de proposer les textes appropriés, les ayants droits (de l’audiovisuel, du cinéma, de la musique, les chaînes de télévision) de s’organiser et d’améliorer l’offre légale, les prestataires techniques de collaborer activement au dispositif global. Parmi ces engagements, on remarquera en particulier : la mise en place d’une autorité publique spécialisée, placée sous l’autorité du juge, chargée de piloter le mécanisme de riposte graduée, lequel «devrait reposer sur le principe de la responsabilité de l’abonné du fait de l’utilisation frauduleuse de son accès» ; la constitution, après avis la Cnil, d’un répertoire national des abonnés dont le contrat a été résilié ; une collaboration entre ayants droits et plate-forme d’hébergement et de partage des contenus pour mettre en oeuvre des techniques de traçabilité des œuvres numériques, impliquant la mise à disposition des sources pour que puissent être créés «des catalogues d’empreintes de référence aussi larges que possible» ; une accélération de la chronologie de l’exploitation des œuvres cinématographiques en vidéo, et l’alignement de la «fenêtre» de la VOD sur celle du DVD ; dans le délai d’un an, la disponibilité des catalogues de productions musicales françaises sans mesures techniques de protection ; la généralisation par les plates-formes d’hébergement et de partage de contenus de l’emploi des techniques de reconnaissance de contenus et de filtrage. En dépit de certaines critiques, notamment énoncées par des associations de consommateurs, on ne peut que saluer un accord historique qui réunit les principaux acteurs de l’action culturelle, et a le mérite de proposer des solutions concrètes et pragmatiques quand le Code de la propriété intellectuelle a montré ses limites. Bien évidemment, les impacts juridiques de ces propositions sont considérables, et d’ailleurs clairement identifiés dans le rapport : respect des libertés individuelles, protection des données personnelles, responsabilité des intermédiaires techniques, contrefaçon… C’est donc avec la plus extrême attention que l’on suivra la mise en œuvre effective de ces mesures. Texte Laurence Tellier-Loniewski Avocate, Directrice du pôle Propriété intellectuelle laurence-tellier-loniewski@lexing.law

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Page événement 3 décembre 2007

Evénement Presse-TV 01 Net 2007 05 décembre 2007 Un virus dans l’entreprise ? La justice dédouane l’antivirus Interview de Philippe Ballet « Après avoir été infectée, la société DMS avait porté plainte contre son fournisseur d’antivirus en ligne. Elle a été déboutée en appel. Interviewé sur cette affaire, Maître Philippe Ballet tire quatre enseignements de cet arrêt…» (Lire l’interview)

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Archive actualité du 10 12 07

Actualité Nouveauté dans le langage Européen des marchés publics La Commission de Bruxelles a adopté le 28 novembre 2007 un nouveau règlement concernant le vocabulaire commun pour les marchés publics, connu par les acteurs de la commande publique sous l’acronyme de CPV (Common Procurement Vocabulary). Ce système de classification a été institué dans le but d’unifier les références utilisées par les pouvoirs adjudicateurs et les entités adjudicatrices pour la description de l’objet de leurs marchés. Compte tenu de l’évolution des marchés, des produits et des besoins des utilisateurs, le toilettage du texte actuel a pour ambition de le rendre plus complet et d’en simplifier l’utilisation, mais également de prendre en compte plus amplement des thématiques nouvelles ou évolutives telles que les activités liées aux nouvelles technologies et notamment les services internet et de télécommunications sans fil ainsi que les applications informatiques. Le texte de ce règlement sera tout prochainement publié au Journal Officiel de l’Union Européenne (JOUE) et sera applicable dans tous les Etats membre 6 mois après sa publication. Communiqué de presse, Bruxelles, le 28 novembre 2007 François Jouanneau Avocat, Directeur du Département Marché Public francois-jouanneau@lexing.law

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Archive éditoriaux du 20 12 07 IP

Edito Le management de la sécurité des SI enfin normalisé par l’AFNOR ! Une norme qui met en place des facteurs d’amélioration de la sécurité La norme NF ISO/CEI 27001 : 2007-12 homologuée par l’AFNOR le 14 novembre 2007 vient d’être publiée pour prendre effet le 14 décembre 2007 (1). Elle spécifie les exigences relatives au management de la sécurité (établissement, mise en oeuvre, fonctionnement, surveillance, réexamen, mise à jour et amélioration d’un Système de Management de la Sécurité et de l’Information (SMSI) documenté, dans le contexte des risques globaux liés à l’activité de tout type d’organisme, public comme privé, y compris à but non lucratif. Comme les normes ISO 9001 : 2000 et ISO 14001 : 2004, l’ISO 27001 : 2007 porte moins sur l’efficacité des dispositions mises en place, que sur leur existence et la mise en place de facteurs d’amélioration selon le modèle PDCA (2). Autrement dit, son objectif n’est pas de garantir un niveau de sécurité, mais de garantir que lorsqu’on l’a atteint, on le garde ! Elle encourage ainsi, l’adoption d’une approche « processus » pour l’établissement, la mise en oeuvre, le fonctionnement, la surveillance et le réexamen, la mise à jour et l’amélioration d’un SMSI. Elle applique les principes de la qualité à la sécurité de l’information et constitue un référentiel précis et auditable permettant d’apporter la confiance nécessaire au développement du commerce en ligne. Une norme à haute valeur juridique La norme 27001 : 2007 présente de nombreux avantages. Mais il en est un auquel on ne saurait rester insensible : sa valeur légale. La norme prévoit en effet, l’obligation pour l’entreprise de tenir compte non seulement des exigences liées à son activité mais également « des exigences légales ou réglementaires, ainsi que des obligations de sécurité contractuelles » [voir 4.2.1b)]. Pour cela, l’entreprise doit identifier une méthodologie d’appréciation du risque adaptée à son SMSI, ainsi qu’à la sécurité de l’information identifiée et aux exigences légales et réglementaires [voir 4.2.1c)]. Ensuite, les objectifs de sécurité et les mesures de sécurité proprement dites doivent être sélectionnés et mis en oeuvre pour répondre aux exigences identifiées par le processus d’appréciation du risque et de traitement du risque. Cette sélection doit tenir compte des critères d’acceptation des risques ainsi que des exigences légales, réglementaires et contractuelles [voir 4.2.1g)]. Enfin, la norme décrit des procédures de preuve et d’enregistrements formels permettant de faciliter la constitution des dossiers de preuves et de préjudice. (1) NF ISO/CEI 27001 : 2007-12. (2) « Planifier-Déployer-Contrôler-Agir » ou roue de Deming. Isabele Pottier Directrice du département Etudes et Publications. isabelle-pottier@lexing.law Paru dans la JTIT n°71/2007

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Audiovisuel – TNT

Audiovisuel Télévision numérique terrestre Adoption de la loi sur la télévision du futur Le projet de loi relatif à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur (TNT) a été adopté par le parlement et validé par le Conseil constitutionnel (1). Cette loi, qui modifie la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de la communication, prévoit la fin de la diffusion analogique au profit du numérique et prépare le passage à la haute définition et à la télévision mobile personnelle. (1) Conseil constitutionnel, décision n° 2007-550 DC du 27 février 2007 Paru dans la JTIT n°62/2007

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Interview AB 15 12 2007 Caisse d’Epargne

Evénement Interview Club des Sociétaires de la Caisse d’Epargne Ile-de-France Paris 2007 www.societaires-ceidfp.fr/ 15 décembre 2007 Interview d’Alain Bensoussan « Je crois beaucoup au XXIème siècle et à cette vie virtuelle qui va réinventer de nouveaux droits de l’homme : les “droits de l’homme numérique” sans supplanter les autres. Je considère que la vie “binaire” est aussi importante que la vie “moléculaire” comme le domicile virtuel. Dans les droits de l’homme numérique figurent le domicile virtuel et le droit à la remise à zéro, c’est-à-dire le droit de disparaître du net, de “mourir sur le net”, en enlevant toutes les données vous concernant. Vous avez aussi le droit à l’existence sur le net….» (Lire l’interview)

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Archive actualité lundi 17 décembre 2007

Actualité Passation des marchés publics : nouveaux seuils applicables au 1er janvier 2008 Publié au Journal Officiel de l’Union Européenne du 5 décembre 2007, le règlement (CE) n° 1422/2007 édicté par la Commission européenne modifie les seuils européens applicables aux passations des marchés publics à partir du 1er janvier 2008. S’agissant de la directive « classique » concernant les marchés passés par les pouvoirs adjudicateurs, les seuils européens passent de : 137 000 à 133 000 € pour les marchés publics de fournitures et services passés par les autorités gouvernementales centrales ; 211 000 à 206 000 € pour les marchés publics de fournitures et de services passés par les autres pouvoirs adjudicateurs ; 5 278 000 à 5 150 000 € pour les marchés de travaux. S’agissant de la directive « services spéciaux » concernant les marchés passés par les entités adjudicatrices, les seuils européens passent de : 422 000 à 412 000 € pour les marchés de fournitures et de services ; 5 278 000 à 5 150 000 € pour les marchés de travaux. Pour mémoire, compte tenu des systèmes d’arrondis, les seuils correspondants dans l’actuel Code des marchés publics, différents des seuils européens, passeront de : 135 000 à 133 000 € HT ; 210 000 à 206 000 € HT ; 5 270 000 à 5 150 000 € HT ; 420 000 à 412 000 € HT ; 5 270 000 à 5 150 000 € HT. Dans ces conditions, un décret modifiant le Code des marchés publics sera tout prochainement publié qui reprendra ces nouveaux seuils communautaires. Toutes les consultations lancées dès le 1er janvier 2008 devront respecter ces nouveaux seuils et les acheteurs publics devront donc en tenir compte dans le choix des procédures de passation. Règlement (CE) n°1422/2007 du 4 décembre 2007 François Jouanneau Avocat, Directeur du Département Marché Public francois-jouanneau@lexing.law

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Promotion Vente à prime

Promotion Vente à prime Condamnation d’un libraire en ligne pour vente de livres avec prime interdite Un libraire en ligne a été assigné par le Syndicat de la Librairie Française en raison, d’une part, de la pratique de la remise d’un chèque cadeau de 5 euros pour tout nouveau compte ouvert avec l’achat d’un ouvrage de 10 euros minimum et, d’autre part, en raison de la livraison gratuite offerte à ses clients pour tout achat de livres quelque soit le montant de la commande. Le Syndicat soutenait que la pratique des chèques-cadeaux constituait à la fois une vente avec prime illicite et une remise excédant la remise maximale de 5% sur le prix légal du livre violant de ce fait la loi du 10 août 1981 sur le prix unique du livre. L’article 1er de cette loi impose en effet aux détaillants de pratiquer un prix de vente au public compris entre 95% et 100% du prix fixé par l’éditeur ou l’importateur. De plus, selon le Syndicat, l’avantage d’une livraison gratuite du livre acheté sur le site constituait une vente à perte et une vente avec prime prohibée. Dans une décision du 11 décembre 2007, le tribunal de grande instance de Versailles a fait droit aux demandes du Syndicat de la Librairie Française en jugeant que la remise d’un chèque cadeau, puisqu’elle n’était pas réservée aux livres importés depuis plus de deux ans et réapprovisionnés depuis plus de six mois, au sens de l’article 5 de la loi du 10 août 1987, était illicite et a ordonné la cessation de cette pratique. Par ailleurs, le tribunal a considéré que le port gratuit génère une vente à perte pour les ouvrages à prix modeste et constitue une prime prohibée et donc interdite. Cette jurisprudence s’inscrit dans la droite ligne de la jurisprudence de la Cour d’appel de Paris qui, dans un arrêt du 23 mai 2007, avait déjà condamné un libraire en ligne pour des pratiques similaires. TGI Versailles 11 décembre 2007

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Actualité du 24 décembre – Interview

Actualité Interview 2007 www.achatpublic.info/ 17 décembre 2007 François Jouanneau a rejoint le cabinet en qualité de directeur du département Marché publics. Le site achatpublic.info, dédié aux aspects techniques, économiques et juridiques de la commande publique, s’est fait l’écho de son arrivée, le 17 décembre dernier, dans le cadre d’une rubrique intitulé « Les brèves » de l’actualité. (Lire la brève)

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Evénement Petit-déjeuner PYF 16 janvier 2008

Evénement – Petit-déjeuner débat Loi de finances 2008 et TIC Pierre-Yves Fagot animera un petit-déjeuner débat consacré à la loi de finances pour 2008 et à ses nombreuses innovations en faveur des PME. Ce sera l’occasion de faire le point sur l’état de ces mesures concernant plus précisément les trois grands volets suivants : la refonte du crédit d’impôt recherche ; la création des Jeunes Entreprises Universitaires après celle des Jeunes Entreprises Innovantes ; l’assouplissement du traitement fiscal des cessions et apports de brevets et droits associés. L’événement aura lieu le 16 janvier 2008 de 9h00 à 11h00 (accueil à partir de 8 h 30), dans les locaux de ALAIN BENSOUSSAN, 29 rue du Colonel Avia 75015 Paris. Le programme et l’agenda complet sont en ligne sur notre site (inscription gratuite).

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Archive Petit déjeuner LT 19 12 2007 dadvsi

Evénement – Petit-déjeuner débat La loi Dadvsi : un an après ! Le petit-déjeuner débat a eu lieu le 19 décembre 2007 dans nos locaux Il a été animé par Laurence Tellier-Loniewski. La loi sur le droit d’auteur et les droits voisins (DADVSI) du 1er août 2006 est une réforme du droit d’auteur de grande ampleur qui impacte la vie de l’entreprise. Elle consacre notamment la protection des DRM (Digital Rights Management System), qui regroupent les mesures techniques de protection et les mesures techniques d’information ce qui ouvre de nouvelles possibilités de protection et de suivi des documents numériques « clés » de l’entreprise. Elle prévoit aussi des sanctions pénales à l’encontre de ceux qui portent atteinte à ces mesures, ou utilisent des dispositifs à cet effet. Elle met à la charge de l’entreprise des obligations spécifiques de surveillance des usages faits par les salariés du réseau internet, ce qui se traduit par une aggravation des responsabilités des dirigeants et DSI. L’entreprise doit donc maîtriser cette loi complexe, qui ouvre de nombreuses opportunités, mais fait également naître de nombreux risques au regard de ses pratiques et de son système d’information. Nous vous avons invité, autour d’un petit-déjeuner, à tirer un premier bilan, moins d’un an après la publication de son premier décret d’application au Journal Officiel du 30 décembre 2006. (Lire le compte rendu)

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Archive Evénement petit-déjeuner PYF 16 janvier 2008

Evénement – Petit-déjeuner débat Loi de finances 2008 et TIC Le petit-déjeuner débat aura lieu le 16 janvier 2008 de 9h00 à 11h00 (accueil à partir de 8 h 30), dans les locaux de ALAIN BENSOUSSAN, 29 rue du Colonel Avia 75015 Paris Pierre-Yves Fagot animera un petit-déjeuner débat consacré à la loi de finances pour 2008 et à ses nombreuses innovations en faveur des PME. Afin d’atteindre les objectifs de croissance que le gouvernement s’est fixé et répondre aux besoins d’un marché toujours plus concurrentiel, la loi de finances pour 2008 comporte de nombreuses innovations en faveur des PME. A l’occasion de ce petit-déjeuner, il est proposé de faire le point sur l’état de ces mesures concernant plus précisément les trois grands volets suivants : la refonte du crédit d’impôt recherche ; la création des Jeunes Entreprises Universitaires après celle des Jeunes Entreprises Innovantes ; l’assouplissement du traitement fiscal des cessions et apports de brevets et droits associés. Nous vous remercions de bien vouloir confirmer votre présence avant le 10 janvier 2008 par courrier électronique en indiquant vos coordonnées et le nombre de personnes qui assisteront au petit-déjeuner débat à l’adresse suivante : invitation-conference@lexing.law ou par fax au 01 41 33 35 36.

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Interview AB la provence 21 12 20004

Evénement Presse-TV LaProvence.com 2007 21 décembre 2007 Adieu la justice de papa, bonjour le « tribunal du futur » Interview d’Alain Bensoussan « Pour moi, l’internet, c’est le jurassique du monde virtuel » ironise à peine Me Alain Bensoussan, avocat spécialisé dans les nouvelles technologies. « Imaginons la cour d’assises de Paris se déplaçant virtuellement en Corse au lieu de se transporter à Ajaccio »… (Lire l’interview)

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Archive actualité lundi 14 janvier 2008

Actualité L’outsourcing de réseaux WAN Face à la nécessité de rationaliser leurs infrastructures réseau au niveau global, les groupes de sociétés multinationales sont contraints d’envisager d’en confier la gestion à un opérateur de communications électroniques unique présent sur l’ensemble du périmètre géographique considéré. Ce faisant, ces groupes escomptent gagner en harmonisation, souplesse et réactivité, face aux nécessités d’adapter les services existants à leurs besoins forcément évolutifs, ne serait-ce que pour accompagner leur développement commercial, l’évolution de leurs systèmes d’information et leurs opérations éventuelles de a restructuration. En outre, ces groupes espèrent réduire leur « coût total de possession » (« TCO ») en confiant au prestataire retenu, la reprise des contrats existants avec les opérateurs actuels, voire des équipements (généralement à leur valeur nette comptable) et parfois du personnel affecté à la gestion de ces contrats. Le transfert (« novation ») des contrats existants tout comme la migration, après résiliation ou arrivée du terme de ces contrats vers la solution cible du fournisseur prestataire retenu constituent des opérations dont le bon déroulement selon le calendrier prévu conditionne souvent la réalisation des économies escomptées (« savings »), parfois contractuelles mais alors assorties d’hypothèses et réserves (« assumptions and caveats »). Les contraintes fiscales et réglementaires sont également des données d’entrée qu’il est indispensable de prendre en compte, notamment en présence de « gross-up clause » et de réserves réglementaires dans les contrats, au risque de voir les retenues à la source, dont les montants peuvent représenter 30% de la valeur des services, réduire à néant les économies escomptées. Dans de telles conditions, l’architecture contractuelle retenue constitue une composante essentielle de la gestion du risque fiscal voire réglementaire. Pour autant, l’identification préalable des aléas tels le refus des fournisseurs ou des prestataires en place de transférer leurs contrats à l’opérateurprestataire retenu, des contraintes fiscales et réglementaires par pays et services, ainsi que l’établissement d’un scénario de migration réaliste assorti de pénalités financières ne répondent pas à l’une des difficultés récurrente de ces contrats : les difficultés de gouvernance interne aux groupes de sociétés. En effet, la réalisation des économies escomptées se heurte souvent aux résistances des filiales, généralement étrangères, de ces groupes. Cette situation peut devenir extrêmement fâcheuse lorsque ces groupes se sont contractuellement engagés à réaliser un chiffre d’affaires minimum (« MRG ») avec l’opérateur en contrepartie des économies attendues. Les causes de ces résistances internes sont variées. Tout d’abord, elles peuvent résulter de l’absence de prise en compte des exigences spécifiques de qualité de service, lorsque la recherche d’économies a éclipsée ces exigences. Ensuite, la détermination d’un prix globalement compétitif ne permet pas toujours à l’ensemble des filiales de bénéficier de tarifs compétitifs, dès lors que les tarifs sont déclinés par pays. Tel est particulièrement le cas des services « voix ». Enfin, l’existence de relations antérieures et bien établies avec le fournisseur « historique » peut achever de convaincre ces filiales de se hâter lentement, compromettant ainsi la réalisation de l’ensemble des objectifs initiaux précités. Une première approche tarifaire permet de rétablir la compétitivité des prix au niveau local en organisant contractuellement un benchmark local et/ou en prévoyant que réductions annuelles des prix liées aux volumes et/ou gains de compétitivité seront affectés en priorité aux services dont les prix ne seraient pas, localement, concurrentiels. Cette approche, quoique opportune, n’est pas la panacée, dans la mesure où il est peu vraisemblable que l’opérateur dispose de la latitude financière suffisante pour accepter, sans limite, une réduction du prix au niveau local dès lors que son compte d’exploitation (« P&L ») s’en trouverait affecté. Dès lors, une tendance se dessine pour laisser au Groupe l’initiative de négocier un contrat cadre, tout en prévoyant que les engagements de chiffre d’affaires seront souscrits par ses filiales, qui devront alors signer des contrats avec l’opérateur ou son représentant local, par lesquels elles confirmeront également leur acceptation des termes du contrat cadre (« deed of adherence »). Cette approche qui a pour effet de « responsabiliser » directement les filiales et, par conséquent, de maximiser les chances pour le client prestataire retenu de réaliser le chiffre d’affaires convenu rend néanmoins le négociation du (des) contrat(s) laborieuse en cherchant, in fine, à concilier le « meilleurs des mondes ». Dans ces conditions, il convient, plus que jamais, de concevoir une architecture contractuelle reflétant cette approche, d’autant que chaque filiale aura tendance à privilégier l’application du droit local. Il est en effet difficilement envisageable pour quelque négociateur que ce soit de discuter d’une « règle du jeu » dans le contrat cadre dont la portée varierait inéluctablement en fonction de la loi applicable. Dès lors, il est nécessaire d’aborder le contrat cadre comme un contrat de « gouvernance », respectant le « principe de subsidiarité » eu égard au contrat local (« deed of adherence ») qui sera alors annexé au contrat cadre. Le contrat local devra faire l’objet d’une revue par les juristes des juridictions concernées pour vérifier sa compatibilité avec le droit local. Compte tenu toutefois que dans les contrats « mettant en cause les intérêts du commerce international », les parties jouissent d’une grande liberté pour choisir la loi applicable et ce, sous réserve des dispositions locales « d’ordre public international » – généralement résiduelles, le choix d’une loi locale par pays induit inévitablement une complexité à laquelle rien n’oblige. En effet, les parties peuvent convenir que l’ensemble des contrats soit régi par une loi nationale unique voire par les principes généraux du commerce international et retenir, en cas de contentieux, la solution arbitrale évitant ainsi de recourir aux juridictions locales, enclines à appliquer le droit du for (droit local). La prudence recommande de faire application d’un règlement d’arbitrage comme celui de la chambre de commerce internationale plutôt qu’un arbitrage « ad hoc », sauf à prendre le risque de paralysie en cas de difficulté dans la mise en œuvre de la clause d’arbitrage. Dès lors que la clause d’arbitrage est retenue, les parties s’engagement irrévocablement à abandonner les voies de recours contentieuses ordinaires.

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