La Cnil, fidèle à sa ligne de conduite, a autorisé un nouveau système de paiement biométrique sans trace.
Contrairement à une empreinte digitale classique, l’empreinte veineuse ne peut être collectée, ce qui limite une usurpation d’identité presque « parfaite ».En tête des systèmes de biométrie, la reconnaissance du réseaux veineux permet aux consommateursde s’authentifier à l’aide de leur doigt pour faire leurs achats.
Ce procédé consiste à approcher un doigt du terminal de paiement (TPE), muni d’un capteur infrarouge qui « photographiera » les veines du doigt pour les comparer, par ondes radio chiffrées et sécurisées, à un gabarit enregistré dans une carte bancaire.
Ce dispositif ouvre la voie à de nouvelles attitudes, la manipulation de la carte devenant inutile. Le vol de carte apparaît, dès lors, sans grand intérêt et les codes oubliés risquent de devenir de mauvais souvenirs. Si cette technologie est ainsi proportionnée et conforme aux préconisations de la Cnil en matière de biométrie, elle reste un test d’une durée de six mois, qui donnera lieu à un bilan avant de toucher, semble t-il, un large public.
Cnil, Communiqué du 1-4-2010