550 participants étaient présents au premier Data day MAIF pour mieux appréhender le monde de la data et ses enjeux.
Jean-François Forgeron est intervenu dans le cadre de la table ronde « les nouveaux modes d’utilisation de la donnée et leurs impacts. Comment conjuguer marketing, éthique et cadre législatif ? », aux côtés de :
- Christophe Binot (Direction Organisation Réglementation et SIRH du groupe Total),
- Pauline de Chatillon (Insurance and banking, supervision, consumer protection and financial regulation de E&Y),
- Gérôme Billois (Consultant Sécurité SI, Senior manager de Solucom).
Cet événement est organisé sous l’égide de la MAIF pour traiter de la question de l’open data dans le cadre de la nouvelle loi pour une république numérique et du big data.
Une journée avec 3 conférences et une quinzaine d’experts externes venus spécialement à Niort pour échanger autour des enjeux liés à la maîtrise de la « Donnée ».
Les données, les informations de quoi parle-t-on ? Comment peut-on les catégoriser : publiques, privées, personnelles ? La limite ou les frontières ont-t-elles encore un sens ? Faut-il avoir peur du big data ? Syndrome Orwell, la vie complètement privée existe-t-elle encore ?
Ces informations sont sans cesse plus nombreuses et accessibles, peut-on les stocker, les réutiliser, les acheter ou les vendre, à quels prix, sous quelles contraintes ? Que dit la loi ?
Quelles sont les tendances et obligations légales (Solvency : gouvernance, loi numérique, anonymisation, etc.) des entreprises vis-à-vis des informations (déclarations, gouvernance, qualité) ?
Et les risques encourus ? L’état peut-il lutter contre les entreprises multinationales, les monnaies virtuelles ?
Les informations/données étant devenues de véritables actifs d’une entreprise, quelles en sont les valeurs au prix du marché noir, comment les protéger pour préserver son patrimoine informationnel et lutter efficacement contre la cyber criminalité ? Quels enseignements peut-on tirer d’évènements récents (par exemple groupe Target), comment s’en prémunir et limiter les impacts : perte de la confiance client, détérioration de l’image de marque, procès.
Dans ce contexte, peut-on rester maître de ses informations : le concept du self data ou VRM (Vendor Relationship Management) peut-il être une réponse ? L’ « économie de l’intention » a-t-elle un avenir ?
L’éthique demain aura-t-elle le même poids qu’aujourd’hui ? L’engagement de protection des informations personnelles confiées à une entreprise deviendra-t-elle un élément différenciant concurrentiel ?