Virginie Bensoussan-Brulé anime la Commission juridique Acsel « E-Réputation ».
Il n’y a plus une entreprise ou un acteur public qui ne soit exposé en ligne au phénomène de la E-Réputation à travers une critique sur un produit, un service, l’entreprise elle-même ou ses dirigeants.
Personne n’est à l’abri des mauvaises appréciations d’internautes, de commentaires déplaisants, de détournements de logo ou de publication de photographies ou vidéo peu flatteuses. Et encore il y a pire…
L’atteinte à la réputation n’est pas une chose nouvelle mais dans sa forme dite de « e-réputation » elle change de dimension…
L’effet peut être massif (buzz), l’impact peut être immédiat voire même irréversible (impact boursier possible) dans un contexte de très forte anonymisation et avec des moyens toujours nouveaux (aujourd’hui des fausses pétitions en ligne par exemple).
Parmi les premières questions à se poser :
- Faut-il réagir pour éviter l’effet « sur-buzz » ?
- Comment réagir ? (signalement en ligne, droit de réponse, mise en demeure, sommation, requête, notification hébergeur, notification éditeur, assignation, plainte, etc.)
- Comment faire face aux réactions inappropriées ?
Au-delà des réponses qui peuvent être apportées à ces questions, il est important que les entreprises ou acteurs publics prennent la mesure de l’impact de la transformation digitale et de la nécessité de passer d’un mode « subi » de e-réputation (en réaction) à une véritable « politique » de e-réputation destinée à anticiper et éviter les risques d’atteinte.
Cette politique repose sur un certain nombre d’outils tels que : un audit de l’e-réputation, l’adoption d’une charte des médias sociaux, d’une charte éditoriale, de règles de modération et d’animation claires, la mise à jour des informations et des profils, la mise en place d’une veille régulière, etc.
L’atelier juridique a lieu le 14 janvier 2016, de 9 h à 11 h dans nos locaux, 58 boulevard Gouvion-Saint-Cyr, 75017 Paris.
Programme et inscription sur le site de l’Acsel : lien