Virginie Bensoussan Brulé participe à la task force de gestion de crise en entreprise que lance Net Wash.
Préserver sa e-réputation est un enjeu majeur pour les entreprises confrontées à une période de crise.
Préserver sa e-réputation
Pour les aider à maîtriser leur image sur le net, la société Net Wash, spécialisée dans les activités de nettoyage d’e-Réputation, lance une task force dédiée à la gestion de crise en entreprise.
Cette task force est composée de :
- Stéphane Alaux, fondateur de Net Wash et expert reconnu du référencement sur internet ;
- Emmanuelle Hervé, fondatrice du cabinet EH&A Consulting, spécialisé dans la gestion de crise ;
- Virginie Bensoussan-Brulé, avocate, directrice du pôle Contentieux du numérique du cabinet Lexing Alain Bensoussan-Avocats.
Tous trois experts du domaine, chacun dans leur spécialité, ils ont décidé de s’allier aujourd’hui pour le meilleur résultat, en mettant en commun leurs compétences.
Parmi les personnes susceptibles d’être soutenues – voire « sauvées » – par ce groupe d’intervention :
Des personnalités publiques, des dirigeants de PME ou des entreprises du CAC40… Car outre qu’ils peuvent répondre à l’ensemble des problématiques liées à la réputation, tous trois savent se mobiliser instantanément, pour faire face à une crise avérée et urgente ».
Comme le souligne Virginie Bensoussan Brulé :
la conjugaison de nos trois métiers peut permettre à des sociétés victimes de campagne de diffamation ou de dénigrement de rétablir le plus rapidement possible leur image et la perception que le public peut avoir de leur produits et services ».
Gestion de crise et e-réputation
En quoi la maîtrise de l’E-réputation est-elle primordiale ? Selon Virginie Bensoussan-Brulé :
les entreprises et leurs dirigeants doivent savoir ce qu‘il se dit sur eux et sur leurs produits ou services. Du fait de la rapidité de propagation de l’information sur Internet et également de sa durabilité, de fausses rumeurs peuvent avoir des conséquences très dommageables pour l’entreprise en créant un climat de défiance de la part des collaborateurs, mais aussi des clients, des autorités de tutelles, etc. Ils doivent donc être vigilants et prendre les mesures nécessaires, qu’elles soient judiciaires ou non, pour rétablir au plus vite leur image vis-à-vis du public ».
Et de rappeler que dans le cadre d’une atteinte à la réputation sur internet, il n’y a que 3 mois pour agir en justice. Ce délai cours à compter de la première mise en ligne des propos injurieux ou diffamatoire. Et pour le dénigrement de produits ou services, on a 5 ans pour agir en justice. Cela nécessite d’une part, que les entreprises mènent des actions de veille ; d’autre part, en cas d’incident, elles doivent choisir rapidement les actions à mettre en œuvre :
Cela peut consister à ne rien faire, mais elles peuvent aussi tenter de neutraliser le contenu par l’action d’une agence d’E-réputation comme Net Wash ou tenter d’obtenir le déréférencement… Il faut aussi identifier la personne à l’origine des propos diffamatoires ou injurieux et il faut bien savoir que, dans la grande majorité des cas, l’auteur sera soit un salarié ou un ancien salarié, soit un concurrent ».
Gestion de crise et répartition des rôles
Aux yeux de l’avocate, l’intérêt de cette alliance de trois expertises réside dans le fait que les entreprises qui rencontrent un problème de cette nature vont entrer dans le sujet par l’une des trois structures représentées dans la Task force :
Chacun d’entre nous ayant l’exacte connaissance de l’activité des autres va savoir qui contacter en priorité. Pour ma part, si notre cabinet est contacté directement, je vais intervenir une fois que les propos ont été diffusés et que leur impact négatif s’amplifie. Je vais d’abord identifier une action judiciaire et voir si elle est opportune et faisable. Si ce n’est pas le cas, je conseillerai le client et l’orienterai vers l’agence de e-réputation pour tenter d’enfouir les contenus en cause. Je vais également leur conseiller un cabinet spécialisé dans la gestion de crise comme le cabinet EH&A Consulting pour établir des plans médias : communication interne entreprise et à l’externe envers les médias, réseaux sociaux, etc. Des scripts seront formatés pour les services clients ».
En coopération avec ce cabinet, elle valide le contenu des messages ainsi préparés :
Il ne faut pas que la communication de crise se retourne contre le client. En amont, j’accompagne nos clients pour former leurs collaborateurs à respecter la loi quand ils s’expriment au nom de leur entreprise, ou à titre personnel mais en évoquant leur vie professionnelle sur un réseau social ou lors de n’importe quel type de communication impliquant l’identité de l’entreprise ».
Coopération tripartite
En quoi cette coopération tripartite est-elle plus efficace pour les clients ? :
On se trouve démuni face à ce type de comportement, mais il est assez facile d’identifier les auteurs des propos diffamatoires quand ce sont des salariés ou des concurrents, car ils ne savent pas très bien se cacher… Il est donc assez facile d’intervenir et obtenir réparation par la justice civile ou pénale ». Et Virginie Bensoussan d’ajouter en conclusion : « Un point très important à souligner, car mal appréhendé par le public, c’est la relation légale avec les plateformes américaines (FB, Twitter, etc.). C’est important car tout le monde les utilise !! Elles coopèrent avec la justice française. Elles exécutent, en effet, les décisions de justice, même étrangères ».
Eric Bonnet
Directeur de la communication juridique
Avocat, Lexing Alain Bensoussan Avocats