Naima Alahyane Rogeon présente la Fashion Tech Law pour le site Women of Wearable (WOW) qui rassemble différentes femmes intervenant dans le digital et la mode.
Il n’y a pas beaucoup de juristes de Fashion Tech Law car ce sont des domaines traditionnellement distincts, Naima Alahyane Rogeon, directrice du département Design et Création au sein du cabinet Lexing Alain Bensoussan Avocats, en est une.
Qu’est-ce que la Fashion Tech ?
La Fashion Tech signifie les interactions entre la mode et les technologies numériques. Ces interactions sont diverses et existent à différents stades de l’industrie de la mode : création, fabrication, production, distribution, relations avec la clientèle et chaîne d’approvisionnement.
Les exemples sont nombreux et tous ont vocation à être régis par la Fashion Tech Law : impression 3D, prototypage virtuel, textiles et habillement intelligents, magasins numériques, applications de mode, technologie RFID, réalité augmentée, miroirs intelligents, produits personnalisés, IoT, etc.
Quels sont les aspects intéressants de Fashion Tech Law ?
À ce stade précoce, il n’y a pas encore de jurisprudence relative à la technologie de la mode en France, mais les questions juridiques concernent en particulier :
- les contrats spécifiques qui pourraient être rédigés ;
- les droits de propriété intellectuelle des nouvelles technologies de la mode ;
- l’information du client sur la technologie de la mode, etc.
Comment est la Fashion Tech à Paris ?
À Paris, l’industrie de la Fashion Tech regroupe principalement de jeunes créateurs et startups. La Fashion Tech est un secteur relativement nouveau. Mon objectif est d’attirer l’attention sur les problèmes juridiques soulevés par les nouvelles technologies dans l’industrie de la mode.
L’interview de Naima Alahyane Rogeon pour WOW, le 6 août 2017.