L’édito de la Lettre juristendance Informatique et Télécoms de février 2011 comporte une synthèse du premier bilan d’activité de l’Hadopi. Par ailleurs, ce mois-ci nous avons interviewé Myriam Quéméner, magistrat au parquet général de la Cour d’appel de Versailles et Expert pour le conseil de l’Europe et l’ONUDC en matière de cybercriminalité, sur la stratégie du dépôt de plainte pour les entreprises victimes de cyberattaques.
Les entreprises sont de plus en plus visées. Les menaces en ligne vont du simple blocage d’accès à des ressources jusqu’au vol d’information et d’identité en passant par l’espionnage, voire l’extorsion d’argent (rançons).
Même si le dépôt de plainte n’est pas un acte anodin pour une entreprise, il convient de traiter ces attaques sérieusement, en l’occurrence par un dépôt de plainte auprès des services spécialisés comme la Brigade d’Enquêtes sur les Fraudes aux Technologies de l’Information (BEFTI) ou l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC).
Pour cela il faut rassembler un maximum d’éléments de preuve.