La nouvelle réglementation thermique 2012, qui s’inscrit dans la lignée de la RT 2005 et des lois Grenelle I et II, porte sur les performances énergétiques à respecter lors de la construction de bâtiments neufs ou de nouvelles adjonctions faites à des bâtiments existants. Les exigences restent de deux types : des performances globales (ou obligations de résultat) et des exigences minimales (ou obligations de moyens). Un décret du 26 octobre 2010 fixe trois exigences de résultat, qui sont les suivantes :
Ces exigences se traduisent, dans la RT 2012, par une intervention « à la source » sur l’impact énergétique du bâti d’une part, et l’instauration d’un seuil de température de confort en été en deçà duquel l’utilisation d’un système de refroidissement peut être évité, d’autre part. L’expression, sous une nouvelle forme, de l’exigence de limitation de consommation énergétique constitue l’avancée majeure de ce texte.
La réglementation thermique 2012, qui supprime les exigences minimales de moyens imposées par la RT 2005, en introduit de nouvelles visant à encourager le recours aux énergies renouvelables. Ainsi, les quelques exigences de moyens imposées par la RT 2012 sont, à titre d’exemple, relatives aux actions suivantes:
La prochaine RT 2020 visera encore plus haut sur le plan énergétique pour adopter en référence le BEPOS (ou BPOS), le Bâtiment à Energie Positive. Il s’agira d’une construction passive sur le plan énergétique qui consomme moins que ce qu’elle produit. Cette étape de très haute performance énergétique ne s’effectuera que par l’utilisation des énergies renouvelables, comme le photovoltaïque associé à une construction très bien isolée thermiquement et avec une ventilation minimale équipée de récupération d’énergie.