La recherche médicale devrait accélérer grâce à la base de données constituée par Google, à l’aide d’informations recueillies de manière anonyme (1).
En échange d’un échantillon de salive et de 400 dollars, Google détermine la propension de chacun à être atteint d’une maladie ou non. A l’aide des informations recueillies, Google constitue une base de données qui devrait :
- accélérer la recherche médicale et
- permettre de créer « des communautés de clients qui souffrent des mêmes pathologies ».
Google a déjà obtenu un partenariat avec l’Institut Parkinson, qui lui a permis d’intégrer à sa base 10 000 patients supplémentaires. Google avait déjà lancé Google Health (2). C’est un service Internet d’archivage des dossiers médicaux par les patients eux-mêmes. Une sorte de carnet de santé en ligne permettant :
- l’amélioration du suivi médical de certains patients, d’une part et même, selon certains,
- une avancée scientifique majeure dans la recherche médicale, d’autre part.
A propos de son application Google Health, Google se défend d’avoir mis en place la politique de protection des données « la plus stricte qui soit ».
Notes
(1) Le Point.fr, article du 4 décembre 2009
(2) Google Health, accessible aux Etats-Unis, permet à un particulier d’archiver ses visites chez le médecin, ses prises de médicaments, tout comme les résultats.