Il ne faut pas hésiter à porter plainte contre les auteurs de menaces et de propos violents sur les réseaux sociaux.
C’est un préalable indispensable pour que des poursuites puissent être lancées. Alain Bensoussan Interviewé par iTélé.
L’actualité est venue de la plainte déposée hier par le conseiller régional Jean-Luc Romero qui a reçu une série d’insultes homophobes et de menaces de mort en août dernier sur Twitter.
Pour Alain Bensoussan, « Sous couvert d’anonymat, plusieurs profils profèrent insultes et menaces de mort sur les réseaux sociaux. Internet n’est pas une zone de non-droit, et il est conseillé de porter plainte pour que des poursuites soient envisagées contre ce type menaces. »
Contrairement à ce que l’on peut croire, l’anonymat n’existe pas, il est possible de retrouver les auteurs de telles menaces par leur adresse internet afin de les poursuivre en correctionnel. Le pseudonyme n’est qu’un masque et la responsabilité civile et pénale des auteurs de tels délits est engagée.
Un dépôt d’une plainte pénale permet en effet aux autorités judiciaires de demander à un réseau social des informations sur un compte suspect (notamment les données personnelles d’un utilisateur) dans le cadre d’une enquête. Le dépôt de plainte peut être fait dans un commissariat ou par courrier au procureur de la République.
Une fois identifié, le titulaire du compte auteur des menaces pourra être convoqué à comparaître devant un tribunal correctionnel pour être sanctionné.
Violence anonyme sur Twitter : interview du 2 septembre 2015 sur iTélé