Les signes d’identification de l’origine et de la qualité des produits alimentaires ont été au cœur d’une communication présentée par le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire lors du conseil des ministres du 8 décembre 2010.
Identifiés par le consommateur comme des indicateurs de qualité des produits, ces signes constitués des appellations d’origine, des indications géographiques protégées, des spécialités traditionnelles garanties, du label rouge et de la mention « agriculture biologique », revêtent une importance stratégique majeure.
Côté producteur, il a été relevé que près d’un agriculteur sur deux est engagé dans une démarche visant à bénéficier de ces signes. Conscient de leur rôle, le programme national de l’alimentation a manifesté sa volonté d’accroître leur proportion dans la restauration collective ainsi que d’améliorer leur connaissance par le consommateur.
Dans cette optique, il a chargé l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) d’établir un observatoire économique ayant pour mission d’analyser les impacts économiques de l’augmentation des productions pouvant y prétendre. Il est à noter que le même jour, ont débuté les négociations sur la réforme de la politique de qualité européenne ayant pour objectif de « mieux valoriser les productions agricoles et agroalimentaires de qualité ».