L’intervention d’Alain Bensoussan au colloque « Vers de nouvelles humanités ? » a fait l’objet d’une publication aux éditions Dalloz.
Du colloque au livre : Vers de nouvelles humanités ?
Les éditions Dalloz publient dans le Tome 59 des prestigieuses Archives de philosophie du droit un article intitulé: « Le droit des robots ? Quelle est l’autonomie de décision d’une machine ? Quelle protection mérite-t-elle ? ».
Cet article est tiré de l’intervention d’Alain Bensoussan au colloque Vers de nouvelles humanités qui s’est déroulé à la Cité des sciences et de l’industrie le 24 mars dernier,
Intelligence artificielle, robotique, modifications chimiques et génétiques, implants, prothèses, organes de synthèse et nano-robots, l’intelligence artificielle, mise en réseau des données et la robotique… Tels étaient les thèmes abordés par ce colloque Vers de nouvelles humanités, à la fois scientifique, philosophique et juridique coorganisé par l’Association française de philosophie du droit et la Cité des sciences et de l’industrie.« Vers de nouvelles humanités : l’humanisme juridique face aux nouvelles technologies »
La compilation de l’ensemble des interventions a donné lieu à la publication d’un ouvrage collectif de 25 chapitres, intitulé : « Vers de nouvelles humanités : l’humanisme juridique face aux nouvelles technologies » et publié aux éditions Dalloz dans la collection « Archives de philosophie du droit ».
Droit des robots : quelle protection pour quelle autonomie ?
Grace à la technologie robotique, l’émergence de nouveaux « êtres » est en passe de devenir une réalité. Intelligence artificielle oblige, les robots, ces « machines intelligentes », sont aujourdh’ui beaucoup plus que de simples automates : leurs capacités grandissantes les amènent à véritablement collaborer avec les hommes. Faut-il s’en inquiéter ou s’en réjouir ? une chose est certaine : les questions d’ordre éthique et juridique sont majeures et les défis à relever immenses.
Enfin, face à l’autonomie grandissantes des machines, reconnaître une personnalité juridique aux robots s’impose. Dans ce débat, la question de la protection de la dignité et de l’intimité est essentielle. D’ailleurs, comme le disait si justement le concepteur de Nao, il devrait protéger la vie privée des compagnons qui sont avec lui. La encore, donner un cadre à la personne-robot revient à protéger la dignité et l’intimité de son compagnonl.
Bienvenue dans une nouvelle civilisation : la robohumanité.
« Le droit des robots ? Quelle est l’autonomie de décision d’une machine ? Quelle protection mérite-t-elle ? », pp.165-174.
In : Vers de nouvelles humanités ? L’humanisme juridique face aux nouvelles technologies, (Archives de philosophie du droit n° 59), Dalloz, 2017.