Vivre avec les robots : vers un néohumanisme artificiel est le dernier thème abordé par Alain Bensoussan sur son blog du figaro.fr
Les capacités grandissantes des robots les amènent aujourd’hui à véritablement collaborer avec les hommes. Dans le cadre de cette nouvelle « robothumanité », les humains doivent apprendre à vivre et à survire aux côtés des robots, d’où l’impératif de doter ceux-ci d’une personnalité juridique autonome, au regard notamment des avancées phénoménales de l’intelligence artificielle.
Une chose est sûre : sachant lire et écrire, réfléchir et analyser, ces robots auto-apprenants, en passe demain d’acquérir une autonomie au plan énergétique, deviendront inéluctablement une nouvelle espèce au sens darwinien du terme : l’espèce-robot. Bienvenue dans le « néohumanisme artificiel ».
D’une certaine façon, le monde des robots est déjà le nôtre. Grâce aux technologies robotiques, l’émergence de ces nouveaux « êtres » est en passe de devenir une réalité. Intelligence artificielle oblige, les robots sont aujourd’hui beaucoup plus que de simples automates.
Qu’il faille s’en inquiéter ou s’en réjouir, les questions d’ordre éthique et juridique sont majeures, et les défis à relever immenses, dans le cadre de ce que nous avons appelé la « robothumanité »[1]…
Lire la suite sur le blog expert « Droit des technologies avancées » du Figaro : A. Bensoussan, « Vivre avec les robots : vers un néohumanisme artificiel », le 1er août 2018.
[1] Alain et Jérémy Bensoussan, Droit des robots, Larcier, 1ère éd., 2015 ; Alain Bensoussan, Le droit des robots ? Quelle est l’autonomie de décision d’une machine ? Quelle protection mérite-t-elle ?, Vers de nouvelles humanités ? L’humanisme juridique face aux nouvelles technologies, (Archives de philosophie du droit n° 59), Dalloz, 2017 pp.165-174 ; Alain Bensoussan, La personne-robot : provocation juridique ou innovation politique ? LeFigaro.fr, 3 novembre 2017.