Alain Bensoussan consacre sa dernière chronique dans Planète Robots n°68 aux voitures connectées et à la protection des données.
C’est un paradoxe, plus un véhicule est autonome, plus celui-ci est en réalité dépendant des données. Le véhicule connecté est en effet devenu un centre massif de données grâce à la connectivité à bord, au point de faire peser un risque élevé de collecte excessive de données.
Dès 2017, la Cnil, anticipant la future entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données (RGPD), a mis à disposition des professionnels des lignes directrices dans un pack de conformité intitulé « véhicules connectés et données personnelles ».
Aujourd’hui, les responsables de traitement disposent d’un nouveau référentiel sectoriel. Il s’agit des lignes directrices adoptées en mars 2021 par le Comité européen de la protection des données (CEPD) (Lignes directrices 1/2020 du 09 03 2021, disponibles uniquement en anglais ).
La protection des données personnelles
Les véhicules connectés posent la question du respect de la vie privée et de la sécurité des données.
Pour Alain Bensoussan, les traitements de données générées par les véhicules connectés doivent être « ethic by design » ; c’est-à-dire intégrer les principes de minimisation des données et de protection des données dès la conception.
Le CEPD rappelle que les traitements doivent être conformes au RGPD (finalité, recueil du consentement des personnes, etc.).
Isabelle Pottier
Lexing Département Etudes et publications
Lire l’article, « Voitures connectées et protection des données », Planète robots n°68, Juillet-Août 2021.